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Underground railroad

rails qui se disloquent sur fond bleuQuelque part en Géorgie, sur une plantation de coton, avant la Guerre de Sécession. Cora a 16 ans et est esclave, comme avant elle sa mère et sa grand-mère. De celle-ci, elle a hérité du caractère trempé et volontaire qui lui fait accepter la proposition de Caesar de fuir avec lui. Ils seront aidés par le réseau clandestin qui prend en charge les esclaves en fuite. Grâce à ces bonnes volontés, de la Géorgie à l'Indiana, Cora court et court encore vers sa liberté.

Un roman au style fluide et séduisant, humain et inoubliable, nécessaire en nos temps tourmentés. Il donne l'envie de relire "Racines" d'Alex Haley, Prix Pulitzer de 1977.

 

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Les fantômes du vieux pays

torse gamin avec chemise représentant le drapeau américainFin de l'été 2011. Samuel Anderson est professeur assistant en littérature à l'université de Chicago. Ses élèves sont peu réceptifs, il n'est pas devenu l'écrivain prometteur qu'il était destiné à être, il joue 40 heures par semaine en ligne à traquer des dragons et des orques, il se souvient avec amertume de Bethany, la fille qu'il aime, devenue violoncelliste de renom. Samuel passe son temps à s'éviter jusqu'à ce jour où un avocat l'appelle et lui demande d'écrire une lettre pour aider sa mère accusée de terrorisme. Elle a mitraillé de cailloux Sheldon Packer, candidat à la présidentielle. Samuel n'a plus vu celle-ci depuis l'été 1988 où elle l'a abandonné. Il hésite, il n'a aucune envie de l'aider, mais peut-être pourra-t-il enfin avoir les réponses aux questions qu'il continue à se poser.

720 pages, une somme romanesque somptueuse et réussie, fluide et impressionnante. 50 ans de l'histoire politique, économique, sociale, culturelle et idéologique des Etats-Unis. Les thèmes phares sont l'amour, le pardon, la perte, la solitude, l'identité ... Réaliste, sensible, vivant, inoubliable !

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L'Art de perdre

couverture blanche bandeau avec lion dessinéNaïma, née d'un père algérien et d'une mère française, ressent le besoin de partir en quête du passé de sa famille. Pourquoi son grand-père Ali a-t-il fui son pays et est devenu un harki bien malgré lui ? Pourquoi son père Hamid refuse-t-il de parler de son enfance ? Une histoire de honte et de chagrin qui fait partie de son héritage mais qui ne lui appartient pas et dont elle doit apprendre à se détacher.

Un beau roman à l'écriture élégante pour dire le déracinement, le racisme, le renoncement et la peur d'être soi.

"Dans l'art de perdre il n'est pas dur de passer maître, tant de choses semblent si pleines d'envie d'être perdues que leur perte n'est pas un désastre." Elizabeth Bishop

 

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Mon gamin

guitare dessinéeEmelyne Perrault, épouse Poivet, meurt d'une chute de vélo. Sa mère, vénérable dame de 102 ans, contacte Thierry Poivet, le beau-fils d'Emelyne. Il y a 40 ans qu'il ne l'a pas vue, 40 ans qu'il a quitté le village qui l'a vu naître, qui a vu s'éveiller ses talents de chanteur, qui lui a apporté l'amitié de Francis, adulte légèrement attardé séjournant dans l'hôpital psychiatrique tenu par le père de Thierry. Un retour qui le ramène à un jour particulier, le 17 août 1977, ce jour où il a perdu son âme d'enfant, il avait 14 ans.

Un roman surprenant, d'une écriture tendre et sensible, qui interroge notre part d'ombre et nos emportements passionnés. Terriblement humain.

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Les Bourgeois

petite fille avec des fleurs blanchesJérôme Bourgeois meurt d'une attaque cérébrale en novembre 2013. Né chez les nantis, il s'est dévoué aux pauvres en étant médecin. Il était charitable et humain, père de six enfants. Ne entre les deux Guerres, il était le 7e d'une famille de 10 enfants ,tous conçus par amour. C'est l'histoire de cette famille que retrace Alice Ferney en une séduisante et talentueuse fresque historique et sociale. Toute l'histoire du XXe siècle à travers celle d'une famille, les changements politiques, économiques et sociaux qui façonnent les liens familiaux au fil du temps. Passionnant et magnifiquement écrit !

"Y a-t-il une manière de vivre que la mort ne ridiculiserait pas ? Une vie que la mort ne priverait pas de sa signification ? Je n'ai jamais pu me déprendre de deux réponses. La vie pour l'oeuvre et la vie pour le soin d'autrui étaient à mes yeux les deux seules qui valaient le coup devant la tombe et valaient d'être vécues." p.338

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